« The IT Crowd » : « Bad Boys » (4x05)

Jen Barber - la responsable des relations publiques, au sein du service informatique de « Reynholm Industries » – est invitée, en compagnie de ses deux employés - Maurice Moss et Roy Trenneman – à une réception, dont le but est de de célébrer la promotion d'un collègue.

Si le premier – antisocial - rechigne à s'y rendre ; le second - en revanche – adore les fêtes, mais déteste les ballons, car ces derniers possèdent une propension à éclater !

Jen devient allergique à la fumisterie de Roy, dont la solution à tous les problèmes informatiques que rencontrent ses « confrères » consiste en un laconique et désagréable : « Avez-vous essayé d'éteindre et de redémarrer votre ordinateur ». Avec ce dernier, elle parie que - durant l'espace d'une journée - il ne prononce plus la phrase honnie !

Las d'être bafouer par son entourage - notamment professionnel, Maurice – sous l'impulsion néfaste de son acolyte – décide de jouer les « mauvais garçons ». A l'image de Joe Strummer, dans la chanson éponyme du groupe punk « The Clash », le « nerd » - momentanément révolté – s'écrie : « J'ai combattu la loi et la loi a gagné » !

Pénultième rendez-vous de cette quatrième saison de « The IT Crowd », « Bad Boys » est – sans conteste – celui qui possède le contenu narratif le plus achevé. Réglé comme du papier à musique, sa trame scénaristique - de prime abord confuse – trouve sa conclusion logique au cours de son génial prologue. Le téléspectateur retrouve ici – et enfin - la verve et la truculence qui ont fait le succès de cette série britannique, créée par Graham Linehan et diffusée sur « Channel 4 ».

Un Maurice Moss déguisé en voyou de pacotille et qui « se la joue grave », devant un public d'enfants effrayés ; un robot démineur, dont le système d'exploitation qui sert à le manipuler, rencontre des ratés ; des renversements festifs et des manipulations pathétiques, dont seul Douglas Reynholm – le PDG de la société – a le secret ; un baiser romantique et passionné que l'informaticien à lunettes à grosses montures noires donne à une blonde collègue de travail qui lui trouve du charme, des techniciens d'une plateforme d'assistance informatique, qui possèdent une prononciation aussi incompréhensible que loufoque : voilà – en substance - le déroulé de ce nouvel épisode, qui n'est vraiment pas avare en moments humoristiques et excentriques !

Espérons que « Reynholm v Reynholm » - le prochain et dernier opus – soit tout autant prometteur et qu'il termine – en apothéose – cette quatrième livraison en six épisodes. Le « showrunner » aurait-il gardé ses meilleures cartouches pour la fin ?