mercredi 11 août 2010

« Louie » : « Dogpound » (1x08)


Le temps d'un week-end, Louie se sépare de ses deux fillettes, dont la garde revient à leur mère, avec laquelle il est divorcé. Pour le cynique protagoniste de ce court programme, diffusée sur la chaîne « FX », « les enfants, c'est un peu comme les femmes ; on ne peut vivre avec et on ne peut vivre sans ! ».

Quadragénaire rencontrée dans un épisode précédent, Pamela ne partage pas son avis. En ce qui la concerne, deux jours sans enfant égalent à deux jours de liberté ! Elle invite son ami à faire sienne la célèbre locution latine, extraite d'un poème d'Horace : « Carpe diem quam minimum credula postero » ou traduite en français, « Cueille le jour présent et sois le moins confiant possible en l'avenir ».

Mais malgré ses efforts réitérés et les encouragements qu'il reçoit de la part de son entourage – dont son frère volontariste, qui l'appelle au téléphone – Louie ne parvient pas à s'extraire de son cocon de léthargie. Une visite impromptue à son voisin de palier - consommateur invétéré et décomplexé de substances illicites - l'enfonce davantage dans sa spirale dépressive.

Durant la deuxième partie de l'épisode, Louie décide d'acquérir un chien – auprès de la S.P.A. locale – afin de faire une surprise à ses fillettes, dès leur retour. Son choix se porte sur un chiot, mais la responsable du centre lui conseille d'adopter plutôt un canidé adulte, qui - selon elle – est plus mature et plus racé. A peine Louie est-il de retour dans son appartement - un énorme sac de croquettes et en compagnie de son animal - que ce dernier décède !

Cette séparation forcée - et la mort d'un représentant du meilleur ami de l'Homme - est le point de départ d'élucubrations désabusées sur ses déboires existentiels que l'artiste confie - comme à son accoutumé - à son parterre d'auditoire du « Comedy Cellar », le cabaret-spectacle new-yorkais, dans lequel il se produit.

A l'image de nombreux « shows » - dont la programmation débute - « Louie » a commencé par être une agréable série originale, avant de se montrer - au fil des rendez-vous – beaucoup moins attractive. Le téléspectateur se demande si cette perte de qualité est passagère ou si cette chute flagrante d'intérêt - rencontrée notamment au cours des deux derniers épisodes - va perdurer ? Les deux « opus » finaux de cette première saison - « Bully » et « Dentist/Tarese » - seront l'occasion de lui fournir une réponse ferme et définitive !

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